Le bonheur

Nous entendons souvent parler du bonheur autour de nous. Chaque personne possède sa propre définition. Pour certaines d’entre elles, cela peut se résumer en l’obtention de biens matériels, à la capacité de jouir de sa fortune, aussi modeste soit-elle, à profiter du bon temps en bonne compagnie. Pour d’autres, il s’agit plutôt de la possibilité d’accroître ses connaissances, de parfaire son champ de compétences, de s’améliorer dans un domaine culturel particulier ou encore de découvrir un nouvel horizon.

Il y a bien sûr le rôle de l’amitié, de l’amour et de la camaraderie qui rend à la vie une douceur incroyable. Qui d’entre nous peut se passer d’une amitié authentique, d’un amour véritable et d’une camaraderie franche au sein de son existence? Ce sont-là des éléments qui prouvent que les êtres humains sont avant tout des animaux grégaires dont la présence de leur semblables leur est déterminante pour leur bien-être tant psychologique que physique.

À mes yeux, le bonheur consiste en un amalgame de tous les éléments cités ci-dessus. Il m’est inconcevable de vivre sans cet autre qui me renvoie une partie de ma propre image. Par conséquent, mes amis et amies sont des gens extraordinaires parce que je sais que je mérite tout ce qu’il y a de mieux dans la vie.

Les biens matériels servent bien entendu à rendre ma vie confortable. Mon pouvoir d’achat est utile pour répondre à satisfaire mes besoins de base et même, pourquoi pas?, à me gâter lorsque l’occasion se présente.

Avoir la possibilité de communiquer, d’apprendre et d’échanger avec des gens intéressants, intelligents et ouverts à la pluralité des idées est une richesse qui ne peut être achetée. Je peux me considéré être privilégié d’avoir cette chance unique d’interagir avec des gens qui demeurent dans des pays aussi éloignés les uns des autres. En effet, je sais fort bien que mes rédactions sont lues par des personnes qui restent sur les cinq continents.

Mais, je reviens sur ma définition personnelle du bonheur. Elle est d’une simplicité étonnante puisque elle est accessible à tous et à toutes. Le bonheur est de savoir qu’il est déjà à notre porté et qu’il nous suffit de le trouver petit à petit dans notre quotidien. Ce sont tous ces petits moments, aussi infimes soient-ils, qui enjolivent notre journée.

Il faut aussi apprendre que nous ne pouvons pas tout avoir. C’est d’ailleurs nécessaire à notre bonheur qu’il en soit ainsi. Pour la simple raison que nous serons incapables de l’apprécier à sa juste valeur si tel était le cas.

Qu’en pensez-vous?

Rolland St-Gelais