Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
voir-la-vie-autrement.over-blog.com

Blog de réflexion personnelle sur divers sujets de la vie

Le bonheur

Publié le 25 Septembre 2013 par Rolland St-Gelais

Le bonheur

Bonjour tout le monde!

J’espère de tout mon cœur que vous allez bien et que vous profitez des derniers jours de l’hiver. Qu’ils vous soient heureux en tous points! D’ailleurs, il m’est venu une petite idée ce mercredi 13 mars. Non pas une idée qui changera le monde à tout jamais, je n’en suis point capable car, somme toute, je suis comme vous un homme parmi tant d’autres avec ses forces et ses limites, ses qualités et ses défauts. Or, cette idée a souvent émergé dans l’esprit des grands esprits qui ont jalonné le cours de l’histoire de l’Humanité. Une Humanité à la recherche de l’Absolu, de Sa raison d’être et de son Bonheur véritable.

Pour un bon nombre d’entre nous, dont moi le premier, la foi en un Être Suprême demeure le fondement de l’Absolu. Comment pouvons-nous Le définir? Serait-il un Dieu transcendant, un Dieu-fait-homme ou encore un être indéfinissable et incommensurable? Je ne saurais vous répondre là-dessus de manière exacte et précise. Oui, je suis chrétien et de confession catholique. Oui, j’adhère à la foi telle que transmise par les Pères de l’Église formulée à l’occasion du Concile de Nicée-Constantinople. Pour moi, c’est l’essentiel de ma foi. Tout le reste est que pure accessoire.

Pour sa part, chaque personne doit trouver par elle-même Sa raison d’être : Serait-ce par un travail passionnant, par la volonté de découvrir un remède-miracle contre des maladies incurables, par la pratique d’un art qui élève l’âme jusqu’au 7eCiel ou une quelconque activité favorisant l’enrichissement intellectuel, spirituel et, pourquoi pas?, pécuniaire. Une raison d’être est toujours valable lorsque le bien-être de soi et de la collectivité est de mise. Fait intéressant à retenir! Toutes les activités qui n’ont pas répondu au bien-être de la collectivité ou qui ont servi à satisfaire qu’un groupe limité d’individu au détriment d’une société ont tôt ou tard été vouées à un échec retentissant. L’histoire est parsemée d’exemples qui prouvent mes dires. Vous ne me croyez pas?! Les dictatures abondent en ce sens.

En ce qui concerne le dernier élément, c’est-à-dire la recherche du bonheur véritable, il est sans contredit le plus difficile à définir. Une difficulté qui a pour origine l’expérience propre à chaque individu. Nul doute que l’enfance, l’adolescence, la vie adulte et la vieillesse ont une vision très différente de la vie laquelle interfère grandement dans la recherche dudit bonheur. Mais, qu’est-ce donc que le bonheur véritable? Serait-ce une pure illusion, une fantasmagorie digne des films hollywoodiens ou encore un concept vide de sens? Ici, mon objectif est de vous donner quelques pistes de réflexion susceptibles de vous aider à vous construire votre propre conception du bonheur. Mais, je me dois de vous raconter une petite fable d’origine orientale qui explique fort admirablement bien la cause probable de notre difficulté à trouver où peut bien se cacher ce bonheur tant recherché.

Il y avait jadis dans un pays lointain trois démons qui détestaient plus que tout l’Humanité. Ils cherchèrent par tous les moyens de trouver une méthode qui éliminerait à tout jamais le bonheur sur la surface de la terre. Après mûres réflexions, ils se dirent ceci : «Impossible de l’éliminer puisqu’il est toujours présent là où on le regarde sur la terre entière, et ce, indépendamment des situations sociales des personnes.» Ils en conclurent qu’il serait préférable de le cacher afin de le soustraire aux yeux du commun des mortels.

Le premier d’entre eux dit : « Cachons-le dans le fond des mers car nul homme a la capacité de nager jusque-là!» Ce à quoi les deux autres lui répondirent qu’un de ces jours, les hommes inventeraient une machine pouvant les amener jusque-là et découvrir où se trouve le bonheur» Le second dit à son tour : « On devrait alors le placer dans l’espace où aucun homme sera assez intelligent pour inventer une machine volante pouvant le mener jusqu’au ciel et, ainsi, lui rendre le bonheur accessible.» «Pas question de faire une telle chose puisqu’il est toujours possible qu’ils inventent un appareil pouvant les mener aussi loin que les cieux, et même plus, et, par ce fait, de leur permettre d’accéder au bonheur.

Le dernier réfléchit dans un silence inquiétant jusqu’à ce qu’un sourire patibulaire apparut sur son visage démoniaque. Il prit la parole en ces termes : «Mes amis dans le Mal, je crois que j’ai trouvé l’endroit le plus inabordable pour l’ensemble de cette humanité que nous détestons tant. Une haine qui a pour fondement notre jalouse commune envers la chance inouie que les hommes et les femmes ont de posséder une âme immortelle, leur conférant ainsi une essence divine alors que nous avons été jetés dans ce pays maudit loin du chœur céleste, suite à notre désir d’usurper le trône céleste à l’Être Suprême.»

«Allez! Dis-nous. Où devons-nous cacher le bonheur afin de le soustraire aux yeux de l’Humanité?» lui dirent ses funestes amis.

«C’est pourtant simple. On doit le cacher là où les hommes et les femmes ne penseront jamais de le chercher, c’est-à-dire dans leurs cœurs. Aucune machine, aussi perfectionnée soit-elle, ne peut atteindre la profondeur de leurs cœurs.»

«Excellente idée!» dirent-ils tous dans un éclat de rire machiavélique.

C’est ainsi que le bonheur semble être inaccessible pour le commun des mortels.

Fort heureusement, des hommes et des femmes de Bien sont apparus au fil des époques et qui ont enseigné à l’Humanité une science d’une importance capitale : Celle de regarder en eux et ainsi de trouver où le bonheur véritable se trouve. Une science à la portée de tous!

Fin

Épilogue

Je suis qu’un homme parmi tant d’autres. Je ne suis ni le plus beau, ni le plus laid, ne possède ni richesse, mais ne vit pas non plus dans la mendicité. Je suis certes handicapé physique, mais j’accepte la situation dans laquelle je vis et dans laquelle je terminerai ma vie. J’ai connu l’amour, l’amitié, les joies et les peines. Je suis plus que convaincu que j’ai fait de la peine à bien des gens de mon entourage et j’en suis profondément désolé.

Je ne peux pas non plus revenir dans le passé alors il m’est impératif d’aller de l’avant.

Mais, je dois avant toute chose trouver mon bonheur véritable là où il se trouve, c’est-à-dire en moi-même et, de surcroît, être en paix avec moi-même. C’est un travail de chaque instant qui se fait souvent dans le doute. Par contre, il est le plus gratifiant puisqu’aucune somme monétaire ne peut me le procurer. Savoir accepter la réalité, tourner la page et espérer le meilleur de la vie. Voilà quelques pistes pouvant nous aider à trouver la plus grande des richesses!

Je vous invite chers amis et chères amies à réciter la prière de la Sérénité, ou du moins à la méditer, dans votre cœur.

Je vous souhaite par la même occasion de découvrir votre Bonheur véritable, celui qui vous permettra d’être en paix avec vous-même.

Je vous aime.

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Le bonheur
Commenter cet article